« Inventaire des langues de l'État français » : différence entre les versions
Ligne 158 : | Ligne 158 : | ||
* [[berbère]] | * [[berbère]] | ||
* [[judéo-espagnol]] | * [[judéo-espagnol]] | ||
* [[ | * [[rromani]] | ||
* [[sintó]] | * [[sintó]] | ||
* [[kaló]] | * [[kaló]] |
Version du 17 octobre 2023 à 13:27
Les langues parlées dans l'État français sont multiples. Cette page fait l'inventaire de celles d'entre elles que sont les langues de l'État français.
Il y a bien sûr les langues langues indo-européennes parlées en métropole, langues d'oc ou langues d'oïl, langue germaniques ou celtiques, mais aussi une langue non-indo-européenne comme le basque ou une langue signée comme la langue des signes française. Les langues des DOM-TOMs comprennent aussi différents créoles et langues amérindiennes ou kanak. Enfin l'État français a plusieurs langues non-territoriales. L'ensemble des langues parlées inclut évidemment les langues d'immigration : quelle langue n'en serait pas une, si on remonte assez loin ?. Cependant, sont considérées comme des "langues de l'État français" uniquement les langues qui ne sont pas la langue officielle d'un autre pays.
Toutes ces langues sont listées ci-dessous, d'abord suivant leur aire géographique principale, puis enfin les langues non-territoriales.
Langues de l'Hexagone
Les langues minorisées de métropole sont parfois dites 'régionales'. Cette appellation est des plus étranges, car elle semble induire que d'autres langues ne le seraient pas, or toutes les langues du monde sont parlées dans une région donnée.
Les langues parlées en métropole dans l'État français sont listées ci-dessous par ordre alphabétique (voir aussi le classement par famille de langues):
- alsacien (ou alémanique, alsaco)
- basque
- bourbonnais d'oc (ou borbonoés)
- bourguignon-morvandiau
- breton, dont ses dialectes vannetais, cornouaillais, léonard, trégorrois et breton du Goëlo.
- catalan
- champenois
- corse (ou corsi, corso ou corsu)
- flamand occidental (ou flemish, vlaemsch)
- francien, dont ses dialectes berrichon, angevin, tourangeau, orléanais, français standard, français parisien, francitan, parler lyonnais, français d'Alsace, français de Basse-Bretagne, français de Nouvelle-Calédonie...
- franc-comtois (ou frainc-comtou, roman alsacien)
- francique (ou platt), dont ses dialectes mosellan et rhénan
- francoprovençal (ou franco-provençal, arpitan, arpetan), dont ses dialectes savoyard, dauphinois, bressan, savoyard, lyonnais, forézien
- gallo (ou langue gallèse)
- gréco-corse (ou mani, maniot)
- langue des signes française (ou LSF)
- ligure (ou ligurien)
- lorrain (ou gaumais)
- normand
- occitan (langue d'oc): dont les dialectes auvergnat, gascon, languedocien, limousin, niçois, provençal et vivaro-alpin (= vivaro-dauphinois, gavot, provençal alpin)
- parlers du croissant, dont ses dialectes le bourbonnais d'oïl (ou borbonnois) et le marchois
- picard
- poitevin-saintongeais dont ses dialectes poitevin et saintongeais
- wallon
- zarphatique† (ou sarphatique, judéo-français)
Les langues de l'État français ne sont en outre pas toutes des langues de la métropole. Elles comprennent aussi les langues des départements français d'Outremer.
DOM-TOMs
Les langues des départements et territoires français d'Outremer sont parlées dans la zone caraïbe, sur l'île de la Réunion, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, dans les îles Australes, sur les îles Wallis et Futuna.
Zone caraïbe
créoles caribéens
- à base lexicale française:
créoles bushinenge de Guyane
- à base lexicale anglo-portugaise:
langues amérindiennes de Guyane
- arawak (ou arowak, lokono)
- emerillon (ou emereñon, emerilon, melejo, mereo, mereyo, teco)
- galibi (ou kalina, caribe, cariña, kalihna, kalinya)
- palikur (ou palikúr, pahikwaki, parikwaki)
- wayampi (ou oiampí, oiumpian, oyampí, oyapí, wajapi, wayapi, wayãpi)
- wayana (ou roucouyenne (daté), oayana, alukuyana, guayana, uaiana, upurui)
langue Austronésienne Malayo Polynésienne
Réunion
Nouvelle-Calédonie
Vingt-huit langues canaques sont aussi parlées en Nouvelles Calédonie :
Grande terre
- ajië
- arhâ
- arhö
- nraa drubéa (ou drubea, drùbea, dumbea, ndumbea, naa dubea, dubea, langue paita)
- caac
- cèmuhi
- fwâi
- jawe
- kumak (ou nelemwa, nêlêmwa)
- kwênyii
- langue de Voh-Koné
- neku
- nemi
- numèè
- nyelâyu dont le dialecte belep de Ile Belep
- ôrôwe
- paicî (ou paici)
- pije
- pwaamei
- pwapwâ
- sîchë
- tîrî
- xârâcùù (ou xaracuu, nââ xârâcùù, anesu, canala, haraneu, kanala, xaracii)
- xaragurè
- yuanga (ou yunaga)
Iles Loyauté
- drehu (ou dehu, de'u, lifou, lifu)
- faga-uvea (ou fagauvea, faga uvéa)
- iaai (ou hwen iaai, iai)
- nengone (ou p'ene nengone, pene nengone)
Polynésie française
Langues des Iles Australes
Iles Wallis et Futuna
Mayotte
Langues non-territoriales
Certaines langues sont dites 'non-territoriales'. Ce terme signifie soit que ces langues ne sont pas attachées à un territoire donné, comme dans le cas des langues parlées par des populations nomades, soit que leur variation dialectale est attachée à une géographie externe à l'État français (par exemple, les dialectes du berbère parlés dans l'État français sont les dialectes du berbère attachés à des zones géographiques du nord de l'Afrique).
Ces langues non-territoriales sont, principalement :
- variétés dialectales de l'arabe qui ne sont pas langues officielles ailleurs
- arménien occidental
- berbère
- judéo-espagnol
- rromani
- sintó
- kaló
- yiddish
Bibliographie générale succinte
- Leixa, Jérémy, Valérie Mapelli & Khalid Choukri. 2014. Inventaire des ressources linguistiques des langues de France, ELDA/DGLFLF. texte.