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'''Principaux dialectes''' :  
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Les dialectes des langues créoles neng(e), donc les langues de ce groupe, sont l'[[aluku tongo]], le [[ndyuka tongo]], le [[pamaka tongo]] et le [[saamaka tongo]]. Ces créoles diffèrent selon leur date de marronnage des locuteurs, et donc de séparation d'avec le créole des plantations au Surinam au XVII°. Le descendant du créole des plantations est la sranan tongo parlé dans le Surinam actuel ([[Migge (1998a)|Migge 1998a]]:45). Il a divergé des langues créoles nenge(e) sous influence du néerlandais. De l'ancêtre commun, le premier à se séparer fut le [[saamaka tongo]], parlé par des esclaves échappés des plantations de colons juifs réfugiés du , d'où ses plus fortes influences portugaises, puis le le second fut le [[ndyuka]] au début du XVIII°, suivi de peu de l'[[aluku]], et enfin du [[pamaka]] vers 1760.   
Les dialectes des langues créoles neng(e), donc les langues de ce groupe, sont l'[[aluku tongo]], le [[ndyuka tongo]], le [[pamaka tongo]] et le [[saamaka tongo]]. Ces créoles diffèrent selon la date de marronnage de leurs locuteurs, et donc la date de séparation d'avec le créole des plantations au Surinam au XVII°. Le descendant de ce créole des plantations est la sranan tongo aujourd'hui parlé dans le Surinam actuel ([[Migge (1998a)|Migge 1998a]]:45). Il a divergé des langues créoles nenge(e) sous influence du néerlandais. De l'ancêtre commun, le premier à se séparer fut le [[saamaka tongo]], parlé par des esclaves échappés des plantations de colons juifs eux-mêmes réfugiés du Brésil, d'où ses plus fortes influences portugaises, puis le le second fut le [[ndyuka]] au début du XVIII°, suivi de peu de l'[[aluku]], et enfin du [[pamaka]] vers 1760.   





Version du 13 décembre 2023 à 21:13

Les langues créoles nenge(e) forment un groupe de quatre créoles à base lexicale anglo-portugaise en Guyane française: l'aluku tongo, le ndyuka tongo, le pamaka tongo et le saamaka tongo.

Cet ensemble est aussi appelé celui des "langues du fleuve". Selon Goury & Migge (2017:11), et suivant la façon dont les locuteurs eux-mêmes se réfèrent à leurs langues, cet ensemble peut être nommé les langues nenge(e) ("les Ndyuka parlent nengee, alors que les Aluku et les Pamaka parlent nenge"). Le terme taki-taki est aussi un terme généraliste, mais péjoratif et aussi plus large car il englobe le sranan tongo, la langue des Créoles surinamais (hors Guyane française, Goury & Migge 2017:10).

Les usages des termes référant au Ndyuka spécifiquement réfèrent parfois dans la littérature scientifique de façon généraliste à toutes les langues créoles nenge(e), comme le montre le code ISO unique djk. Ainsi du nom d'une plantation, Auka, où ont été signés les traités de paix du peuple Nduyka, et ses dérviés okanisi, okanisi tongo, les noms néerlandais aukaans et l'anglais Aukan (Goury & Migge 2017:16). En anglais, on trouve aussi le nom Eastern Maroon Creole (SIL international 2023) ou Nenge (mais les Nduyka prononcent nengee).


Aire géographique  : Les langues créoles nenge(e) sont des langues de Guyane française en Amérique du Sud. L'infographie de J-M Henry 2002 (CELIA, CNRS-IRD) reprise dans Goury & Migge (2017:6) les localise à l'Ouest de la Guyane française, à la frontière avec le Surinam, et à Kourou.

Situation typologique (famille de langues) : Ce sont des langues créoles, à base lexicale anglo-portugaise. Parmi les langues africaines d'influence, on trouve le kikongo (groupe kongo des langues bantu) et le gbe (branche kwa des langues Niger-Congo).

Principaux dialectes : Les dialectes des langues créoles neng(e), donc les langues de ce groupe, sont l'aluku tongo, le ndyuka tongo, le pamaka tongo et le saamaka tongo. Ces créoles diffèrent selon la date de marronnage de leurs locuteurs, et donc la date de séparation d'avec le créole des plantations au Surinam au XVII°. Le descendant de ce créole des plantations est la sranan tongo aujourd'hui parlé dans le Surinam actuel (Migge 1998a:45). Il a divergé des langues créoles nenge(e) sous influence du néerlandais. De l'ancêtre commun, le premier à se séparer fut le saamaka tongo, parlé par des esclaves échappés des plantations de colons juifs eux-mêmes réfugiés du Brésil, d'où ses plus fortes influences portugaises, puis le le second fut le ndyuka au début du XVIII°, suivi de peu de l'aluku, et enfin du pamaka vers 1760.


[code ISO-639] : djk, Ethnologue djk