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Le créole français de St-Louis est aussi appelé le [[tayo]].
Le '''tayo''' est aussi appelé le [[créole français de St-Louis]]. 
 
 
'''Aire géographique ''' : C'est une [[:Category:langues de Nouvelle-Calédonie|langue de Nouvelle-Calédonie]] parlée à Saint-Louis, à 15 km de Nouméa.
 
'''Situation typologique (famille de langues)''' :
C'est une [[:Category:langues créoles|langue créole]]
[[:Category:langues créoles à base lexicale d'oïl|à base lexicale d'oïl]]. Ehrhart (2016:13-14): "Cette langue-passerelle possède des liens historiques et structuraux aussi bien avec le français calédonien qu'avec les [[:Category:langues kanak|langues kanak]]. Elle est née à la fin du XIXe siècle dans le contexte spécial de la Mission de Saint-Louis dans le Sud de la Grande Terre où les Pères Maristes avaient rassemblé de jeunes gens de tout le pays afin de les former à la religion chrétienne. [...] dès les années 20, elle est devenue la langue première des enfants qui naissent à Saint-Louis et elle continue à constituer un fort marqueur identitaire pour tous les membres de la communauté tribale. [...] il y a un siècle environ, elle n'était pas la seule langue ayant cours et [...] les enfants, bien qu'ayant le [[tayo]] comme langue première (contrairement à leurs parents et grands-parents qui le parlaient comme langue seconde ou langue étrangère), avaient des connaissances actives ou passives dans une ou même plusieurs langues kanak présentes dans les conversations au sein de la tribu, notamment les langues du Sud, la langue de Touho et, pour certains, les langues de la région de Canala."
Une autorité coutumière témoigne des langues d'influence mélanésienne sur le créole français de Mélanaisie: "A St-Louis, il y avait trois langues: le [[nraa drubea]] - notre langue - la [[paici]] ou [[cêmuhi]] des Touho et le [[xârâcùù]]. Les plus nombreux, c'était les Touho, et le premier chef était un Touho. Les chefs successifs parlaient les deux langues, pour le coutumier plus le Touho." (Ehrhart 1993:41)
 
 
'''Principaux dialectes''' :
 
 
: [code ISO-639] : [https://iso639-3.sil.org/code_tables/639/data _?_]
: Le tayo est distinct du français de Calédonie.
 
 
== Sociologie de la langue ==
 
=== critères de vitalité selon l'UNESCO ===
 
Cette partie renseigne les 9 principaux facteurs d'évaluation de la vitalité d'une langue [https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000183699 selon l'Unesco (2003)].
   
   
'''langues en contact''':
==== Transmission inter-générationnelle de la langue ====
Ehrhart (2016:13-14): "Cette langue-passerelle possède des liens historiques et structuraux aussi bien avec le français calédonien qu’avec les langues kanak. Elle est née à la fin du XIXe siècle dans le contexte spécial de la Mission de Saint-Louis dans le Sud de la Grande Terre où les Pères Maristes avaient rassemblé de jeunes gens de tout le pays afin de les former à la religion chrétienne. [...] dès les années 20, elle est devenue la langue première des enfants qui naissent à Saint-Louis et elle continue à constituer un fort marqueur identitaire pour tous les membres de la communauté tribale. [...] il y a un siècle environ, elle n’était pas la seule langue ayant cours et [...] les enfants, bien qu’ayant le [[tayo]] comme langue première (contrairement à leurs parents et grands-parents qui le parlaient comme langue seconde ou langue étrangère), avaient des connaissances actives ou passives dans une ou même plusieurs langues kanak présentes dans les conversations au sein de la tribu, notamment les langues du Sud, la langue de Touho et, pour certains, les langues de la région de Canala. "


Une autorité coutumière témoigne des langues d'influence mélanaisienne sur le créole français de mélanaisie: "A St-Louis, il y avait trois langues: le [[nraa drubea]] - notre langue - la [[paici]] ou [[cêmuhi]] des Touho et le [[xârâcùù]]. Les plus nombreux, c'était les Touho, et le premier chef était un Touho. Les chef successifs parlaient les deux langues, pour le coutumier plus le Touho." (Ehrhart 1993:41)
[[Fiche_type_pour_l'inventaire#Transmission_inter-générationnelle_de_la_langue|Facteur 1]] : _?_


==== Nombre absolu de locuteurs ====
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Nombre_absolu_de_locuteurs|Facteur 2]] : _?_
==== Proportion de locuteurs dans la population globale ====
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Proportion_de_locuteurs_dans_la_population_globale|Facteur 3]] : _?_
Dans la collectivité d'outremer de Nouvelle-Calédonie, L’INSEE en 2009 recensait 291.782 habitant·e·s, parmi lesquels des locuteurs du français, du tayo, mais aussi du [[drehu]], du [[drubea]], du [[numèè]], du [[kwényïï]], de l’[[ajië]], du [[arhö]], de l’[[arhâ]], de l’[[ôrôé]], du [[neku]], du [[nengone]], du [[paicî]]-[[cèmuhî]], du [[xârâcùù]], du [[xârâgurè]], du [[mea-tiri]], du [[iaai]], du [[fagauvea]], du [[nyelâyu]], du [[nêlêmwa]], du [[nixumwak]], du [[caac]], du [[jawe]], du [[nemi]], du [[fwâi]], du [[pije]], du [[yuanga]], du [[pwapwâ]], du [[pwaamei]], du [[bwatoo]], du [[haeke]], du [[haveke]], du [[hmwaeke]], du [[hmwaveke]], du [[vamale]] ([[North (2011)|North 2011]]).
==== Tendances dans les domaines des langues en présence ====
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Tendances_dans_les_domaines_des_langues_en_présence|Facteur 4]] : _?_
   
   
== Bibliographie ==
==== Réponse aux nouveaux domaines et médias ====
 
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Réponse_aux_nouveaux_domaines_et_médias|Facteur 5]] : _?_
 
==== Matériel pédagogique et accès à l'écrit ====
 
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Matériel_pédagogique_et_accès_à_l'écrit|Facteur 6]] : _?_
 
==== Politique linguistique ====
 
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Politique_linguistique|Facteur 7]] : 1 à 3 sur 5 assimilation passive à forcée
 
La langue dominante, le français, est la seule langue officielle. Les langues non-officielles de l'État français relèvent d'une notation entre 1 et 3 (voir l'article sur le [[statut des langues]]).


* Ehrhart, Sabine. 1993. ''Le créole français de St-Louis (le tayo) en Nouvelle Calédonie'', Kreolische Bibliothek, Band 10.
==== Attitude des membres de la communauté vis-à-vis de la langue ====
* Ehrhart Sabine. & P. Mühlhäusler. 2007. 'Pidgins and Creoles in the Pacific', O. Miyaoka, O. Sakiyama & M. E. Krauss (éds), ''The Vanishing Languages of the Pacific Rim'', Oxford: Oxford University Press, 118-143.
 
* Ehrhart-Kneher Sabine. & C. Corne C. (1996a), 'The Creole language Tayo and language contact in the `Far South’ region of New Caledonia', S. A. Wurm, P. Mühlhäusler & D. T. Tryon (éds), ''Atlas of Languages of Intercultural Communication in the Pacific, Asia, and the Americas'', Berlin/New York: Mouton de Gruyter, Vol. I: Maps, map 38.
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Attitude_des_membres_de_la_communauté_vis-à-vis_de_la_langue|Facteur 8]] : _?_
* Ehrhart-Kneher S. & C. Corne (1996b), 'The Creole language Tayo and language contact in the `Far South’ region of New Caledonia', in S. A. Wurm, P. Mühlhäusler & D. T. Tryon (éds), ''Atlas of Languages of Intercultural Communication in the Pacific, Asia, and the Americas'', Berlin/New York: Mouton de Gruyter, Vol. II: Texts, 265-270.  
 
==== Quantité et qualité de documentation ====
 
▶ [[Fiche_type_pour_l'inventaire#Quantité_et_qualité_de_documentation|Facteur 9]] : _?_
 
=== études sociolinguistiques ===
 
* Corne C. 1989, 'Un créole à base lexicale d'oïl en Nouvelle-Calédonie : le tayo ou le patois de Saint-Louis', ''Études Créoles'' XII (2), 29-42.
* Corne C. 1999. ''From French to Creole. The Development of New Vernaculars in the French Colonial World'', London: University of Westminster Press.
* Ehrhart, Sabine. 1993. ''Le créole français de St-Louis (le tayo) en Nouvelle-Calédonie'', Kreolische Bibliothek, Band 10.
* Ehrhart, Sabine. & P. Mühlhäusler. 2007. 'Pidgins and Creoles in the Pacific', O. Miyaoka, O. Sakiyama & M. E. Krauss (éds), ''The Vanishing Languages of the Pacific Rim'', Oxford: Oxford University Press, 118-143.
* Ehrhart-Kneher, Sabine. & C. Corne C. 1996a. 'The Creole language Tayo and language contact in the `Far South' region of New Caledonia', S. A. Wurm, P. Mühlhäusler & D. T. Tryon (éds), ''Atlas of Languages of Intercultural Communication in the Pacific, Asia, and the Americas'', Berlin/New York: Mouton de Gruyter, Vol. I: Maps, map 38.
* Ehrhart-Kneher S. & C. Corne. 1996b. 'The Creole language Tayo and language contact in the `Far South' region of New Caledonia', S. A. Wurm, P. Mühlhäusler & D. T. Tryon (éds), ''Atlas of Languages of Intercultural Communication in the Pacific, Asia, and the Americas'', Berlin/New York: Mouton de Gruyter, Vol. II: Texts, 265-270.  
* Ehrhart, Sabine. 2016. 'Entre français calédonien et langue kanak : quelle place pour le tayo ? Une approche écolinguistique', ''Langages'' 203:3, 37-48. [https://www.cairn.info/revue-langages-2016-3-page-37.htm texte].
* Ehrhart, Sabine. 2016. 'Entre français calédonien et langue kanak : quelle place pour le tayo ? Une approche écolinguistique', ''Langages'' 203:3, 37-48. [https://www.cairn.info/revue-langages-2016-3-page-37.htm texte].
* Hollyman, J. 1964. 'L’ancien pidgin français parlé en Nouvelle-Calédonie', ''Journal de la Société des Océanistes'' 20, 57-64.
* Hollyman, J. 1964. 'L'ancien pidgin français parlé en Nouvelle-Calédonie', ''Journal de la Société des Océanistes'' 20, 57-64.
* Hollyman, J. 1976. 'Les pidgins européens de la région calédonienne', ''Te Reo'' 19, 25-65.
* Hollyman, J. 1976. 'Les pidgins européens de la région calédonienne', ''Te Reo'' 19, 25-65.
=== ouvrages pédagogiques ===
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=== corpus papier ===
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== Linguistique ==
=== descriptions linguistiques ===
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=== linguistique formelle ===
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== Ressources numériques ==
=== corpus ===
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=== outils informatiques ===
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=== applications ===
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=== bibliographie TAL ===
* [[Lent & al. (2023)|Lent, Heather, Kushal Tatariya, Raj Dabre, Yiyi Chen, Marcell Fekete, Esther Ploeger, Li Zhou, Hans Erik Heje, Diptesh Kanojia, Paul Belony, Marcel Bollmann, Loïc Grobol, Miryam de Lhoneux, Daniel Hershcovich, Michel DeGraff, Anders Søgaard & Johannes Bjerva. 2023]]. 'CreoleVal: Multilingual Multitask Benchmarks for Creoles', ArXiv:[https://arxiv.org/abs/2310.19567 2310.19567].
[[Category:tayo|*01|Categories]]
[[Category:langues de Nouvelle-Calédonie|*01|Categories]]
[[Category:langues créoles|*07|Categories]]
[[Category:langues créoles à base lexicale d'oïl|*07|Categories]]

Dernière version du 24 novembre 2023 à 21:59

Le tayo est aussi appelé le créole français de St-Louis.


Aire géographique  : C'est une langue de Nouvelle-Calédonie parlée à Saint-Louis, à 15 km de Nouméa.

Situation typologique (famille de langues) : C'est une langue créole à base lexicale d'oïl. Ehrhart (2016:13-14): "Cette langue-passerelle possède des liens historiques et structuraux aussi bien avec le français calédonien qu'avec les langues kanak. Elle est née à la fin du XIXe siècle dans le contexte spécial de la Mission de Saint-Louis dans le Sud de la Grande Terre où les Pères Maristes avaient rassemblé de jeunes gens de tout le pays afin de les former à la religion chrétienne. [...] dès les années 20, elle est devenue la langue première des enfants qui naissent à Saint-Louis et elle continue à constituer un fort marqueur identitaire pour tous les membres de la communauté tribale. [...] il y a un siècle environ, elle n'était pas la seule langue ayant cours et [...] les enfants, bien qu'ayant le tayo comme langue première (contrairement à leurs parents et grands-parents qui le parlaient comme langue seconde ou langue étrangère), avaient des connaissances actives ou passives dans une ou même plusieurs langues kanak présentes dans les conversations au sein de la tribu, notamment les langues du Sud, la langue de Touho et, pour certains, les langues de la région de Canala." Une autorité coutumière témoigne des langues d'influence mélanésienne sur le créole français de Mélanaisie: "A St-Louis, il y avait trois langues: le nraa drubea - notre langue - la paici ou cêmuhi des Touho et le xârâcùù. Les plus nombreux, c'était les Touho, et le premier chef était un Touho. Les chefs successifs parlaient les deux langues, pour le coutumier plus le Touho." (Ehrhart 1993:41)


Principaux dialectes :


[code ISO-639] : _?_
Le tayo est distinct du français de Calédonie.


Sociologie de la langue

critères de vitalité selon l'UNESCO

Cette partie renseigne les 9 principaux facteurs d'évaluation de la vitalité d'une langue selon l'Unesco (2003).

Transmission inter-générationnelle de la langue

Facteur 1 : _?_

Nombre absolu de locuteurs

Facteur 2 : _?_

Proportion de locuteurs dans la population globale

Facteur 3 : _?_

Dans la collectivité d'outremer de Nouvelle-Calédonie, L’INSEE en 2009 recensait 291.782 habitant·e·s, parmi lesquels des locuteurs du français, du tayo, mais aussi du drehu, du drubea, du numèè, du kwényïï, de l’ajië, du arhö, de l’arhâ, de l’ôrôé, du neku, du nengone, du paicî-cèmuhî, du xârâcùù, du xârâgurè, du mea-tiri, du iaai, du fagauvea, du nyelâyu, du nêlêmwa, du nixumwak, du caac, du jawe, du nemi, du fwâi, du pije, du yuanga, du pwapwâ, du pwaamei, du bwatoo, du haeke, du haveke, du hmwaeke, du hmwaveke, du vamale (North 2011).

Tendances dans les domaines des langues en présence

Facteur 4 : _?_

Réponse aux nouveaux domaines et médias

Facteur 5 : _?_

Matériel pédagogique et accès à l'écrit

Facteur 6 : _?_

Politique linguistique

Facteur 7 : 1 à 3 sur 5 assimilation passive à forcée

La langue dominante, le français, est la seule langue officielle. Les langues non-officielles de l'État français relèvent d'une notation entre 1 et 3 (voir l'article sur le statut des langues).

Attitude des membres de la communauté vis-à-vis de la langue

Facteur 8 : _?_

Quantité et qualité de documentation

Facteur 9 : _?_

études sociolinguistiques

  • Corne C. 1989, 'Un créole à base lexicale d'oïl en Nouvelle-Calédonie : le tayo ou le patois de Saint-Louis', Études Créoles XII (2), 29-42.
  • Corne C. 1999. From French to Creole. The Development of New Vernaculars in the French Colonial World, London: University of Westminster Press.
  • Ehrhart, Sabine. 1993. Le créole français de St-Louis (le tayo) en Nouvelle-Calédonie, Kreolische Bibliothek, Band 10.
  • Ehrhart, Sabine. & P. Mühlhäusler. 2007. 'Pidgins and Creoles in the Pacific', O. Miyaoka, O. Sakiyama & M. E. Krauss (éds), The Vanishing Languages of the Pacific Rim, Oxford: Oxford University Press, 118-143.
  • Ehrhart-Kneher, Sabine. & C. Corne C. 1996a. 'The Creole language Tayo and language contact in the `Far South' region of New Caledonia', S. A. Wurm, P. Mühlhäusler & D. T. Tryon (éds), Atlas of Languages of Intercultural Communication in the Pacific, Asia, and the Americas, Berlin/New York: Mouton de Gruyter, Vol. I: Maps, map 38.
  • Ehrhart-Kneher S. & C. Corne. 1996b. 'The Creole language Tayo and language contact in the `Far South' region of New Caledonia', S. A. Wurm, P. Mühlhäusler & D. T. Tryon (éds), Atlas of Languages of Intercultural Communication in the Pacific, Asia, and the Americas, Berlin/New York: Mouton de Gruyter, Vol. II: Texts, 265-270.
  • Ehrhart, Sabine. 2016. 'Entre français calédonien et langue kanak : quelle place pour le tayo ? Une approche écolinguistique', Langages 203:3, 37-48. texte.
  • Hollyman, J. 1964. 'L'ancien pidgin français parlé en Nouvelle-Calédonie', Journal de la Société des Océanistes 20, 57-64.
  • Hollyman, J. 1976. 'Les pidgins européens de la région calédonienne', Te Reo 19, 25-65.


ouvrages pédagogiques

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corpus papier

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Linguistique

descriptions linguistiques

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linguistique formelle

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Ressources numériques

corpus

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outils informatiques

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applications

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bibliographie TAL